Allégorie des péchés capitaux | ||||
Vincent de Beauvais, Miroir historial | ||||
Paris, 1463. Traduit par Jean de Vignay, illustré par Maître François | ||||
Paris, BNF, département des Manuscrits, Français 50, fol. 25 | ||||
L'ours, symbole de gloutonnerie, est monté par un clerc ; l'âne, symbole de paresse, est monté par un pauvre ; le lion, symbole d'orgueil, est monté par un roi |
Pasiphaé et le taureau de Crète | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ovide, Métamorphoses Livre XV | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
3e-4e quart du XVe siècle | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Paris, BNF, département des Manuscrits, Français 137, fol. 102v. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Dans la tradition grecque, le taureau blanc est l'animal divin par excellence. C'est sous cette forme que Zeus avait enlevé la jeune Europe pour la conduire en Crète où ils s'unirent et eurent trois fils. L'un d'eux, Minos, disputant la royauté à ses frères, demande à Poséidon de lui assurer son soutien en faisant surgir des flots un taureau qu'il lui sacrifiera en retour. La robe blanche éclatante, l'animal est d'une telle beauté que Minos rechigne à tenir sa promesse et en immole un autre. En châtiment, Poséidon rend le taureau furieux et inspire à la reine Pasiphaé un amour monstrueux pour l'animal dont naîtra le terrible Minotaure... Emporté sur le continent par Héraclès, le taureau de Crète sera maîtrisé à Marathon par Thésée, héros athénien qui vaincra aussi le fils, cette créature hybride recluse dans le Labyrinthe. L'enlumineur a-t-il eu méconnaissance du mythe pour représenter un taureau noir ? Ou bien est-ce un choix délibéré marquant une condamnation implicite de l'acte contre nature ?
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