martes, 28 de mayo de 2013

Somnolencia universitaria


Nuestros Gobiernos quieren convertir las universidades en un territorio de pensamiento yermo
y sin opinión crítica
JORDI MATAS DALMASES 25 MAY 2013

En el informe Universidad 2000, dirigido por Josep Maria Bricall hace más de una década, se afirmaba que “la Universidad forma parte de la sociedad, comparte sus aspiraciones y sus dificultades, y es un lugar privilegiado para plantear y ayudar a la resolución de problemas sociales”. El profesor Bricall consideraba que “la Universidad no se debe contentar con adaptarse de forma pasiva a la evolución social, sino que debe tomar parte activa en la misma en estrecho diálogo y cooperación con las demás entidades sociales, económicas, culturales y políticas”. Un diálogo basado en “el estudio de problemas y la sugerencia de respuestas, el intercambio de formación, la movilización de la sociedad y el compromiso de poner en práctica las acciones que puedan acordarse colectivamente”.

En un contexto de crisis económica, política, institucional, social y de valores, la relectura de estas reflexiones de Bricall nos lleva a cuestionar si las universidades están cumpliendo su función de poner el conocimiento al servicio del progreso social y de ser foro de debate para tratar de buscar alternativas a las dificultades sociales. ¿Se han celebrado congresos, convenciones, conferencias o simposios universitarios para analizar a fondo, de manera interdisciplinaria, nuestra crisis sistémica? ¿Se aportan desde las universidades ideas y propuestas eficaces para cambiar el rumbo de las políticas erráticas de nuestros Gobiernos? Desgraciadamente, nuestras universidades están cada vez más aisladas, más replegadas en sí mismas y son incapaces de colaborar activamente en la resolución de los dilemas sociales.

lunes, 27 de mayo de 2013

Dando cuerda a Bankia


http://www.youtube.com/watch?v=iop2b3oq1O0&feature=player_embedded

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El peso de la mediocridad

El peso de la mediocridad
La universidad es fiel reflejo de la sociedad, que desprecia el conocimiento
JULIÁN CASANOVA 26 MAY 2013 –

La universidad y la investigación no forman parte de nuestro orgullo patrio. Sólo la fama, que alcanzan por ejemplo algunos futbolistas y personajes de insulto fácil, parece producir dinero y la investigación científica, al no poseer valor comercial, recoge indiferencia.

Ahora salen a menudo a la luz noticias sobre la fuga de talentos y la emigración de jóvenes científicos a países con más recursos y mejores oportunidades. Y es verdad que la crisis y los recortes pueden destruir centros de investigación que costó mucho levantar y bloquear la necesaria renovación. Pero la universidad y la investigación son el fiel reflejo de la sociedad y no pueden ser una isla de excelencia en un mar de mediocridad y de desprecio al conocimiento. Y de eso hay mucho entre nosotros y especialmente entre los privilegiados que nos gobiernan.

La enseñanza y la investigación son las dos funciones básicas y complementarias de la universidad y es muy difícil enseñar en el nivel universitario sin las ideas y hallazgos proporcionados por la investigación. Las universidades españolas, sin embargo, no necesitan competir para conseguir los mejores profesores e investigadores. La mayoría de los profesores, además, somos funcionarios con puestos vitalicios y se suele llegar a esa meta en la ciudad propia, con los amigos bien cerca, ante los que nunca hay nada que demostrar. Cuando había dinero y los contratos abundaban, era poco común incorporar a gente de fuera, rivalizar por los mejores, seleccionar al personal sobre la base del mérito y de la calidad. La excelencia, el mejor candidato, siempre estaba, casualmente, en la universidad o centro de investigación que convocaba la plaza. No hace falta insistir sobre las consecuencias negativas de la endogamia y el anquilosamiento que ha generado.

domingo, 26 de mayo de 2013

Burbuja's story

El ‘banco malo’ se enfrenta a su gran reto: cómo vender en 15 años las decenas miles de viviendas y terrenos que arruinaron a promotores y hundieron a las cajas
Muchas de esas casas están sin acabar, okupadas o con inquilinos


Bernardo Santiago recuerda que vio alarmado cómo un gusano entraba por la nariz de su hija, una monada rubia de dos años y medio. Vivía en una barraca y con las lluvias se llenaron de bichos. De eso hace más de un año. Ese día, unas 40 familias de gitanos de Las Herrerías (Cuevas del Almanzora, Almería) decidieron que ya habían tenido suficiente de chabolas y cuevas. Desde entonces ocupan las 65 viviendas de la urbanización La Secuoya, que levantó el británico Joel Homes con un crédito de siete millones que le dio Bancaja y que tiene el mismo destino que muchos horrores de la burbuja: el banco malo.
“Veíamos cómo desvalijaban la urbanización. Se llevaban puertas, ventanas, lavabos y enchufes, mientras nosotros vivíamos en chabolas. Así que decidimos instalarnos aquí”, cuenta Santiago, de 25 años. En un día de sol, se forma un corrillo rápidamente en el patio. La piscina, de azulejos azules, sin agua, es un almacén de chismes. Las puertas de las casas las han improvisado porque las originales volaron. Hay un gallo cuyo corral es un carro de supermercado volcado sobre él. Un remolino de niños corretea y en la puerta un grupo de hombres juega a la petanca.

jueves, 23 de mayo de 2013

Richard Bona

RICHARD BONA : "RESTONS AUTHENTIQUE !"entretien de Julien Le Gros avec Richard Bona
Il est, avec Manu Dibango, le plus fameux des musiciens de la diaspora camerounaise. S'il vit aujourd'hui à New York, Richard Bona n'en oublie pas pour autant ses racines célébrées dans Bonafied.
C'est un géant, chaleureux, franc, ouvert. Il donne l'impression d'être toujours un peu dans les nuages. Pas étonnant! Richard Bona ne vit et respire que pour la musique. Il avoue ne pas savoir changer une ampoule mais être capable de maîtriser n'importe quel instrument en deux heures. Bona est béni des dieux! Autodidacte, intuitif. Son nouveau projet "Bonafied", (un jeu de mots avec le terme anglais bonafied : authentique) est parti comme ça, d'une impulsion : "J'étais invité à une émission de radio. On m'a dit que les DJ étaient de grands créateurs. J'ai arrêté tout de suite l'émission. Que fait un DJ? Il assemble "La vie en rose", un bout de Fela Kuti et fait un sample. Mais il ne crée pas ! Un DJ ne joue pas un accord ! Après ça, j'ai voulu revenir à l'essence de la musique."

Par contraste avec les disques en playback, les clips artificiels (il n'en a jamais fait) et le formatage des boîtes à rythme, em>Bonafied a une conception délibérément acoustique, avec des arrangements de cordes signés Gil Goldstein. Sur le fond, Richard aborde des questions métaphysiques, notamment sur le morceau-conte : "Tumba la nyama", "La tribu des animaux", en douala. "Les animaux réunis dans la forêt, demandent à l'Homme pourquoi il est si triste: "Je ne connais pas les secrets de la nature. L'oiseau peut voler. Le poisson peut nager dans les océans. Le guépard court. Vous êtes libres." - Ah bon c'est pour ça que tu es triste? On va t'apprendre tous les secrets." A peine l'Homme connaît un millième de ces secrets qu'il s'en accapare et dépose un brevet d'invention ! On oublie une chose : l'Homme n'a jamais rien inventé. Tout ce qu'on invente est une reproduction de ce que les animaux font dans la nature depuis des billions d'années. Quelques années plus tard, les animaux recroisent l'Homme: "Pourquoi es-tu toujours triste?" Le hibou, considéré comme un sage, fait: "Vous savez! C'est une espèce qui ne sera jamais satisfaite, jusqu'à ce que la nature lui dise: Il ne me reste plus rien!" Dans la chanson je parle aussi de l'eau. L'eau ne s'achète pas au village. Aujourd'hui je suis obligé de le faire ! Alors que l'eau nous est donnée. La nature nous aime sans conditions. L'air nous est donné gratuitement. Le jour où les êtres humains vont contrôler l'oxygène tu devras l'acheter ! C'est triste!"





Fidèle aux sources



Richard rend aussi hommage à celui qu'il appelle son mentor musical : son grand-père, qui lui a fabriqué son premier balafon: "Il est mort à cent-trois ans, sans quitter le village de Minta. Il m'a ouvert au monde. Il disait toujours: "Ceux qui vont t'apprendre le plus c'est ceux qui sont différents de toi." C'est au sein de cette famille de musiciens que le jeune Richard a fait ses classes, puis, à Douala, où il rencontre un ponte du Bikutsi, Messi Martin. Il joue les musiques locales: l'Assiko, le Mangambeu le Makossa... "On gagnait peu d'argent. Pendant la journée, Messi était surveillant dans une école que je fréquentais. Du coup je n'avais jamais de punitions ! Je dormais en classe. Je finissais les gigs à quatre heures du matin. Et il fallait être en classe à huit heures!" Et puis, grâce à un Français, il découvre un autre univers, le jazz, et un instrument de prédilection, la basse : "Je n'ai jamais voulu jouer de la basse. Je chantais, je jouais de la guitare, du balafon. Ça ne m'attirait pas jusqu'à ce que j'écoute: "Portrait of Tracy de Jaco Pastorius."

Le Cameroun est un grand pourvoyeur de bassistes, à tel point qu'on parle de basse camerounaise. Richard a sa théorie là-dessus: "Dans les musiques traditionnelles du Cameroun la basse a une place très importante. Si le bassiste n'est pas là, les concerts ne commencent pas! La place de cette basse s'est répercutée dans les musiques modernes à travers les pionniers : Vicky Edimo, Jean Ekoto..."










"Once upon a time in America"



A dix-neuf ans quand il débarque en France, le surdoué est déjà un professionnel aguerri. Un jour de 1993, alors qu'il "jamme" au Passage du Nord-Ouest, à Paris, un certain Joe Zawinul, pianiste du mythique groupe Weather report lui glisse :"Si tu viens à New York tu dois m'appeler." New York me paraissait loin ! Un jour mes papiers n'ont pas été renouvelé en France. Je me suis dit: "Allons à New York !" Deux semaines après j'ai trouvé un logement. J'ai appelé Joe d'une cabine dans la rue. Sans que je dise un mot il a fait : "Richard Bona ! That's crazy, man!" J'habitais à trois blocs de chez lui, dans la douzième rue..." A New York les nouveaux talent trouvent vite un job. Un jour, en 1995, un certain Harry Belafonte, qu'il ne connaît ni d'Eve ni d'Adam l'appelle. Je lui ai dit : "De quel instrument tu joues?" - Aucun ! - Si tu ne joues pas il ne faut pas m'appeler ! - "Tu ne connais pas Harry Belafonte ?" - "Et toi, tu connais Richard Bona ?" Il m'a raccroché au nez !" Malgré cet incident, il deviendra le directeur artistique du grand Harry. "J'ai fait mon premier concert avec lui à Inglewood, New Jersey. Le boss arrive, bien habillé : "Chef, tu es prêt ? Oui ! - Non t'es pas prêt !" Comment ! Harry Belafonte qui ne joue pas d'un instrument se permet de dire que je ne suis pas prêt ! Mes câbles étaient un vrai bordel. Il me dit: "Je ne veux pas voir ça sur ma scène!" Il a mis de l'ordre lui-même avec du scotch : "Maintenant, tu es prêt!" A partir de ce moment, j'ai toujours gardé une présentation impeccable!"








Bonaventure



Désormais plus rien ne peut arrêter Richard. On connaît la suite. Un premier album "Scenes from life" qui marque les esprits en 1999. Disques, voyages et rencontres se succèdent à un rythme effréné. "Je reste un étudiant de la musique. J'aime apprendre des choses nouvelles à chaque voyage. Je reviens du Brésil où j'ai travaillé avec le chef d'orchestre Joao Mauricio et l'Orchestre symphonique de Sao Paulo. C'est un spécialiste de Stravinski. Il y a tellement à apprendre. La musique est une école qui ne finit jamais. Tant mieux ! Je sais que je ne sais pas!" En tout cas le peu qu'il sait est recherché! Il doit enregistrer avec Lauryn Hill. Il revient d'une séance en studio à Los Angeles avec Stevie Wonder : "C'est lui qui est venu me chercher! Il a même voulu que je pose ma voix avec la sienne ! Ce que je n'arrivais pas à croire!" Bona n'en finit pas de réaliser ses rêves. "Je suis très réservé. A un concert Jazz Day aux Nations Unies, je partageais la même loge que Robert De Niro. Il est venu me demander un autographe. Je regarde ses gardes du corps : "C'est un canular ?" - Il me répète: "Est ce que je peux avoir votre putain d'autographe? Ma femme a tous vos disques. Si je rentre chez moi sans autographe, je vais dormir sur le paillasson !" Y a-t-il de plus belle reconnaissance ?



En concert au Café de la Danse le 21 mai 2013.

miércoles, 15 de mayo de 2013

Rigor y risa

Hay entre nosotros tanto rigor intelectual mortis (la novela, pobre, muertita) y abundancia de autor comprometido y admirable que convendría que nos llegara ahora una sencilla ráfaga de literatura del desatino, aquella que, según Chesterton, fundara Mr. Lear, el enigmático Edward Lear.
Al oír hablar de semejante rama de la literatura, algunos quizás piensen en Aristófanes, Sterne, Rabelais, pero hay que decir que si bien estos escribieron obras maestras del género lo hicieron en un sentido diferente a los artefactos de Edward Lear, pues lo que ellos escribieron era de corte satírico, es decir, simbólico, y siempre hubo una gran diferencia, decía Chesterton, “entre el instinto de la sátira, que, viendo en los mostachos del káiser algo inherente a él, los dibuja cada vez más grandes, y el instinto del desatino, que, absolutamente sin motivo alguno, imagina cómo le quedarían esos mostachos al actual arzobispo de Canterbury si en una distracción se los dejara crecer”.
Si Edward Lear (A book of nonsense) llegara a enterarse de que nuestros escritores comprometidos se espían con lupa para averiguar quién observa mejor conducta moral, se dedicaría a jugar con todos los mostachos de los patriarcas de nuestro circo familiar. Y es que tan docto espionaje ha creado la sensación en nuestro ruedo de que es tan inadmisible subirse al andamio del desatino como escribir sin encargo divino alguno. Pero veamos, ¿acaso no pueden elegirse otros caminos? ¿Qué ocurre si descubrimos, por ejemplo, que alguien escribe microgramas en todo tipo de papelillos que encuentra por ahí? ¿Y qué pasa si, además, como sucede en el caso de Robert Walser, la constancia en la utilización de papelitos (en muchos de ellos el texto tenía una extensión que coincidía casi al milímetro con el tamaño de la hoja) sugiere la hipótesis de que era el tipo de papel y su formato lo que originaba en este narrador el proceso de escritura?
Si esa hipótesis fuera cierta, algo que veo probable tratándose de Walser, ¿no estaríamos ante una inmensa desmitificación de los grandes temas y escenas de la literatura? El autor de Jakob von Gunten fue un escritor sin causa, escribía sin ninguna finalidad visible, cualquier tema le parecía interesante. Cuando en tiempos como estos se oye discutir sobre cuestiones tan supuestamente trascendentes, la “escritura sin finalidad” de Walser crea el más completo desconcierto, parece lindar con el territorio de los desatinados.
Resulta interesante ver cómo quien escapa de las reglas comunes de nuestra sociedad anónima de rigurosos, presumidos y realistas-lukácsianos lo tiene mal, y hasta puede que le espere un cero en conducta. Sépase que, ya cuando defendió al desatino en literatura, Chesterton advirtió que sería indefendible si no fuese más que un simple capricho estético (estaba contra el principio estúpido del arte por el arte) y lo enlazó a sólidos razonamientos que concluyeron que en el fondo el desatino era una fe como un templo; añadiría yo aquí que es un instinto matinal irrefrenable, como estoy comprobando ahora mismo; un instinto que obliga a preguntarse si acaso hay alguien que tenga más fe en el mundo que el desatinado.
El desatinado se asombra siempre ante la luz eternamente cuadrada de los mostachos invisibles de sus paisanos. Y es alguien que no ignora que el sinsentido en literatura ha sido ya admitido en muchos parajes risueños porque ofrece su versión propia del cosmos; el mundo no es solo lo trágico, lo romántico, lo religioso, es también lo desatinado, basta ver cómo los dioses dejan que llueva sobre desiertos donde no hay nadie. Y, en fin, el desatinado no desprecia los compromisos; de vez en cuando adquiere alguno como obligarse a un vistazo diario al patio de estatuas de los escritores edificantes. Contemplo ahora ese patio entre el rigor y la risa.
 

sábado, 11 de mayo de 2013

LOS PROFESORES DE LITERATURA

LOS PROFESORES DE LITERATURA

Luis García Montero
diario Público.es , 25/04/2013.

El mundo del libro está en crisis. Al calor del 23 de abril se dan cifran, se discute sobre los horizontes que abre la tecnología, se denuncian las repercusiones de las descargas ilegales y se ofrecen datos sobre los problemas que soportan editores, autores y libreros. También se publican listas de éxitos y se valora la festividad de San Jordi como una competición de ventas. Es sintomático que casi nunca se hable de los profesores de literatura.

La crisis golpea la industria editorial como ocurre hoy con cualquier industria. La incertidumbre económica y la política de recortes han hundido el consumo. Las inversiones públicas encargadas de mantener las bibliotecas y los centros de investigación disminuyeron tanto que ni siquiera resulta posible mantener las suscripciones de las revistas históricas. El panorama invita a la desolación. Las dificultades económicas, además, están acelerando la confusión entre la calidad literaria y los éxitos de ventas. Las obras comerciales llegan a tratarse en la prensa y en el mundo editorial con el respeto que antes se guardaba para el valor artístico e intelectual. En una realidad tan agobiada, el libro que se vende es un acontecimiento.
Pero no creo que todos los problemas se deban a la coyuntura de la crisis económica. Me parece que hay razones de más calado. La degradación cultural española, las invitaciones a un entretenimiento zafio y a un populismo capaz de enorgullecerse de su ignorancia, están dañando un tejido lector ya de por sí débil. La lectura como ejercicio cultural en las horas de ocio pide una relación especial con el tiempo, con las ideas de éxito o fracaso, con la realización personal y con el significado de la dignidad humana que empieza a escasear en los paradigmas sociales.
Escribo estas ideas tristes y enseguida tengo la sensación de estar convirtiéndome en un viejo cascarrabias, en alguien incapaz de entender un mundo joven. Tal vez se trate de un cambio de ciclo cultural, de una evolución positiva hacia un horizonte ante el que me siento desorientado. Es muy posible, pero en cualquier caso intuyo que en ese cambio de ciclo el lugar del libro está lleno de heridas. Y aclaro que mis palabras nada tienen que ver con la denuncia de la juventud, porque la mayoría de las decisiones que nos conducen por caminos que me inquietan las ha tomado gente mayor o muy mayor. El motivo último de preguntarnos si está bien lo que hacemos es la certeza de las dificultades laborales y humanas que sufre la juventud por culpa nuestra.

jueves, 9 de mayo de 2013

Tamara de Lempicka (1898-1980 )

De la Belle Époque a los locos años 20

Muestra de las exposiciones de Art Nouveau y Tamara Lempicka. [VEA MÁS IMÁGENES]
Muestra de las exposiciones de Art Nouveau y Tamara Lempicka. [VEA MÁS IMÁGENES]
Juan Manuel Bellver (corresponsal) | París
 
Tamara de Lempicka (1898-1980 ) fue una de las mujeres más bellas, libres y modernas de su época, además de una artista excepcional que se inspiró de los lenguajes más innovadores del siglo XX: fotografía, grafismo, cine, moda...', explica la italiana Gioia Mori, comisaria de la exposición retrospectiva que la Pinacoteca parisina dedica a la indiscutible reina del Art Decó.
Hasta el 8 de septiembre, este museo privado situado en una esquina de la muy turística la Place de la Madeleine acoge la muestra sobre la vida y obra de la fascinante Lempicka en su sala 2 y propone, en paralelo, un exhibición dedicada al Art Nouveau en su sala 1. Por 18 euros el billete conjunto, el visitante puede descubrir la primera antológica dedicada desde los años 60 en la capital francesa a este movimiento decimonónico y su evolución hacia el Art Decó a través de uno de los iconos del cambio de siglo.
Burgués el uno, libertario el otro, París fue el centro en el que ambos estilos gravitaron sucesivamente, antes de que la capital francesa cediera a Nueva York el testigo de metrópoli preponderante en las artes planetarias. Y París es la ciudad que hoy les rinde homenaje, a través de estas dos exhibiciones donde el antagonismo de otros tiempos se torna complementariedad un siglo después.
El Art Nouveau nació a finales del siglo XIX,

martes, 7 de mayo de 2013

Stan Getz (1917-1991)

STAN GETZ
Stan Getz/ Diseño y Cartoon by ©Kuto /Vegap

Stan Getz. The Sound
Filadelfia, 1927 / Los Angeles, 1991
Saxo tenor
"Admitámoslo. Si pudiéramos, a todos los saxos tenores nos gustaría tocar como él". Estas palabras de John Coltrane definen por si mismas al espléndido saxofonista que fue Stan Getz; un tipo de piel blanca que producía con su tubo metálico un sonido cautivador que elevaba los espíritus para transportarlos al mundo de la belleza suprema del arte.
 

Pocos músicos de jazz han logrado crearse una identidad musical tan reconocible para el gran publico como la que consiguió Stan Getz. Daba igual lo que tocara, con quien tocara y el momento histórico en que se encontrara; Getz siempre sonaba a Getz, y en función del paso del tiempo, sonaba a un Getz mejor. Bastaba escucharle tocar unas cuantas notas para identificarle por su sonido acariciador y por sus improvisaciones imaginativas y poéticas que nacieron bajo la influencia principal de su idolatrado Lester Young, y claro está; también con los valiosos aportes boperos de Charlie Parker (de esto no se salvaba casi nadie) y la del coloso Sonny Rollins, visible -sobre todo- en su etapa post-bossa nova, cuando incorporó elementos mas expresivos y de color Calypso a su música.
Acoplado siempre a la época en la que le toco vivir; pero sin dejar de ser nunca él mismo; consiguió brillar en estilos tan diferentes como las baladas; el bebop; el cool; la bossa nova y el jazz moderno. Gracias a ese espíritu aventurero e innovador, Getz siempre fue, para el jazz, un músico del presente y sin edad.
 
 

domingo, 5 de mayo de 2013

Droga y ópera

http://www.sinembargo.mx/24-03-2013/567657

La guerra contra las drogas, y sobre todo 40 años de políticas fallidas, es llevada ahora al cine y a la ópera

 
opera-camelia
 
Ciudad de México, 24 de marzo (SinEmbargo).– Fue común, en la segunda mitad del Siglo XX y en el inicio del XXI, que las guerras fueran llevadas a las salas de cine, a los teatros y, en casos muy contados, a los espacios de la ópera. Pero esta guerra, la de las drogas, que sigue en curso y se ha mantenido por lo menos 40 años, será prematuramente retratada en una película y en un musical para la audiencia estadounidense.
Prematuramente, porque la mayoría de los analistas insisten en que continuará a pesar de 40 años de políticas fallidas de los dos países que más costos han pagado –fiscal y/o con vidas–: Estados Unidos y México.
Apenas el pasado jueves 21 de marzo en la noche, uno de los principales impulsores de la estrategia armada, el ex Presidente Felipe Calderón, se justificó en una plática en la Trinity University; dijo que era su “obligación moral” lanzar una guerra contra los cárteles en México.
Señaló que la culpa de la violencia la comparten las agencias estadounidenses por no frenar el flujo de armas y dinero hacia el sur, y reconoció: “Mientras el gobierno estadounidense y la sociedad no sean capaces de detener el flujo de dinero hacia México, implicará varios años de violencia por delante”.
Consuelo de pocos, pero material de película y ópera.
“Cientos de miles de delincuentes de drogas no violentos están perdiendo sus vidas en prisión a costa nuestra, y más de 60 mil personas han sido asesinadas en México en los últimos seis años”. Estos son sólo algunos de los costos provocados por 40 años de guerra contra las drogas emprendida por Estados Unidos, de acuerdo con la película documental “La más larga guerra de Estados Unidos” (America’s Longest War).

sábado, 4 de mayo de 2013

The cult of the amateur

Gracias y desgracias de Internet


 

A los alumnos no les prohíbo que consulten Internet -sería imposible y, además, es casi su única fuente de información, ya que el 80% ya no lee un libro-, pero les advierto de que no sólo está lleno de informaciones falsas, sino también de tonterías que deberían contrastar. La última leída por mí fue que Joan Miró "predicaba el ayuno". El pobre Joan Miró, en París en los años veinte, no se moría de hambre, pero lo pasaba muy justo. El artista escribió un poema automático, publicado en la revista Verve en l934, con relación a su famoso cuadro El Carnaval del Arlequín: "Los gatos vestidos de Arlequín humo enroscándose y apuñalando mis entrañas en la época de hambre que dio lugar a las alucinaciones registradas en este cuadro". A veces sólo podía hacer una comida al día y una de ellas era la que le ofrecía la madre de Pablo Gargallo, a quien Miró iba a pagar el alquiler del estudio. Él le ofrecía un dibujo en agradecimiento y ella cada vez lo rechazaba. Es cierto que fue un hombre siempre sobrio y de sanas costumbres, pero de eso a convertirlo en un gurú del ayuno va un trecho. Desde Andy Warhol se trata a los artistas plásticos como si fueran artistas del rock, y como a estos últimos les da por ofrecer consejos sobre la vida cotidiana, las creencias, las vías alternativas y la política, no es de extrañar que un ignorante haya metido en la web tamaña tontería.

En 2010 habrá 500 millones de 'blogs' cuyas opiniones no harán más que confundir al lector

viernes, 3 de mayo de 2013

El Disney del Reich

El Disney del Reich

  • A Hitler le encantaban las películas de Mickey pero Goebbels las prohibió.
  • ¿Un sustituto? Hans Fischerkoesen, cuya historia cuenta una nueva biografía


Hitler reía como un niño viendo las películas de Walt Disney y, cuando Goebbels ya no pudo permitirse importar cintas de EE UU por motivos políticos, dio órdenes a todos los estudios de cine alemanes capaces de producir animación para que inundasen de dibujos los cines germanos y nutriesen de nuevos títulos la videoteca del líder nazi. Fue así como fichó a un dibujante que se había hecho un nombre en el mundillo de la publicidad y que terminaría siendo el preferido del Füher.
Hans Fischerkoesen llegó a ser apodado el "Disney nazi", aunque su biógrafo, William Moritz, y su hijo, Hans M. mantienen que Fischerkoesen fue un hombre apolítico y de principios pacifistas que, sutilmente y con ironía, criticó agudamente el régimen que tanto alababa sus películas.
Nacido en 1896 en la localidad sajona de Bad Kosen,


jueves, 2 de mayo de 2013

D'AGINCOURT, François (1684-1758)

D'AGINCOURT, François (1684-1758) - Pièces de Clavecin
Johannes Bosboom - De Parijse kade in Rouen
Obra de Johannes Bosboom (1817-1891), pintor holandès.


- En record del 255è aniversari del decés de François d'Agincourt -



François d'Agincourt (1684-1758) compositor i organista francès nascut a Rouen. L'endemà de la encisadora música de Donizetti, canviem de geografia i situem-nos a la veïna França per a descobrir-hi un dels seus organistes. I en un temps, al del domini reial i anys abans de la posterior revolució francesa, en què la música d'orgue, i en el seu defecte la de clavecí, vivien en la glòria daurada gràcies al gust reial per aquests instruments. Lluís XIV, el monarca hedonista, classista i elitista, era l'afortunat rei en temps d'Agincourt tot i que l'any 1715 fou substituït per Lluís XV quan aquest tenia, atenció, 5 anys. Coneguda la fama d'admirador acèrrim de la música de Lluís XIV, fins el punt de situar un tal Lulli, italià convertit al messianisme reial francès, a la seva dreta, la més propera en tots els sentits. I si les fastuoses celebracions reials eren del gust monàrquic també ho eren, pel significat noble i estètic, les grans partitures per a orgue i clavecí.

Georg Braun & Frans Hogenberg, Civitates Orbis Terrarum - Rouen 1572
Obra de Georg Braun (1541-1622), geògraf alemany.

És aquí on intervé el nostre protagonista d'avui, d'Agincourt, organista íntimament relacionat amb la seva ciutat natal, fou organista en diverses esglésies abans de recaure, per fortuna per ell i pels seus familiars i amics, a la Capella Reial de París. Allà, i sempre en nom del Rei de torn, va compondre tota una sèrie de partitures en què l'orgue o el clavecí n'eren els beneficiaris directes. De fet, el seu repertori és extens quantitativament parlant però extremadament limitat a la instrumentació de teclat. Per tant, en el dia del seu aniversari de decés any, també, de la mort de Johann Friedrich Fasch, haurem d'obrir la enciclopèdia de partitures de clavecí, buscar per la lletra A i escollir dins de l'extensa producció d'Agincourt.
 
Para seguir leyendo y escuchar a D'Agincourt

miércoles, 1 de mayo de 2013

Diálogo con Sergio del Molino

Diálogo con Sergio del Molino en Sigueleyendo


Diálogo con Sergio del Molino, por Jordi Corominas i Julián

“At the violet hour, when the eyes and back
turn upward from the desk, when the human
[waits
like a taxi throbbing waiting.”
(T.S. Eliot, La tierra baldía)

Mi deseo sería quedar cara a cara con Sergio del Molino, pero no conseguimos, pese a más de mil intentos, que nuestras agendas coincidan, como si el capricho impidiera juntarnos. Fracasamos en 2012 cuando tenía que presentarle No habrá más enemigo y la idea colisionó por confusiones nuestras y porque venía a Barcelona el mismo día que charlé con Enrique Vila-Matas con motivo de la presentación de Aire de Dylan. Más tarde, es la gran suerte de las redes sociales, hemos hablado mucho, pero Barcelona, Madrid y Zaragoza parecían ubicarse en las antípodas.
No me gustan las entrevistas por correo electrónico. Sé que hay compañeros que dicen preferirlas porque así se ahorran la transcripción, pero eso es de horteras. Lo mejor de un diálogo es mirar a los ojos del entrevistado, compartir una copa de lo que sea y dejar que la velocidad del pregunta respuesta fluya con naturalidad. Como por escrito eso resulta más complicado decidimos que usaríamos el chat de Gmail para mantener una coherencia que permitiera la inmediatez y no propiciara eso que también gusta a otros compañeros: si le mandas las preguntas al escritor por e-mail las cuestiones se las piensa bien y de este modo el trabajo es más fácil, nulo esfuerzo, mucha recompensa.
En fin, a las 22:39 horas Sergio se preparó un sándwich. Al cabo de un minuto me puse el pijama, esperé mi interlocutor devorará su bocado, me puse algo de música y observé atontado la pantalla. A las 22:49, más preciso que cien mil británicos, El autor de La hora violeta me saludó y nos pusimos manos a la obra. Por una vez no puedo terminar la típica previa con el clásico enciendo la grabadora. Bueno, sí, ya lo he hecho. Disparamos.

La primera pregunta es obvia. ¿En qué momento decides que merece la pena plasmar algo tan personal como la muerte de Pablo?
En realidad, no quería plasmar la muerte de Pablo, sino mi experiencia de su enfermedad, cómo su enfermedad nos había enfermado a sus padres para siempre, y cómo su muerte nos había matado. Lo decidí muy pronto, fue una reacción prácticamente instintiva.
Lo que me costó más madurar fue si debía o no publicarlo, pero yo no sé escribir para mí, no me guardo nada en los cajones.
Bueno, es cierto, porque lo que cuenta es el proceso, que es lo que se narra en el libro, de hecho me pareció muy elegante desde un punto de vista estilístico el hecho de no exhibir la agonía