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Chap. 17 : Où ça commence en couille et se termine en chatte.
C’est con, 
mais la scène avec Hildegarde m’avait un peu remué. J’avais du mal à me remettre 
au boulot. Il fallait impérativement que je me détende. Je me suis préparé un 
Cointreau ananas, j’ai pris une cigarette et, allongé sur le canapé, j’ai 
commencé à écouter Le Dialogue des 
Carmélites de Poulenc, ça s’imposait ! Sœur Jeanne de la Divine Enfance, 
Sœur Blanche de l’Agonie du Christ, Sœur Marie de l’Incarnation, Sœur Anne de la 
Croix... Nous sommes de pauvres filles 
rassemblées pour prier Dieu. Méfions-nous de tout ce qui pourrait nous détourner 
de la prière, méfions-nous même du martyre. La prière est un devoir, le martyre 
est une récompense, puis le vœu du martyre pour mériter le maintien du 
Carmel et le salut de la Patrie, troisième acte... Ben voyons, ça devait 
arriver, ce putain de téléphone, et juste à la fin, et merde ! Merde et merde et 
putain de merde !
Chap. 16 : Ciao belladonna !
De retour 
chez moi, je me suis refait une petite session de magnétophone. Putain 
d’isalope ! Putain d’extase ! Une sainte ? Mouais... Je commençais à avoir pas 
mal de matière pour me mettre à ordonner un peu tout ça et rédiger l’article qui 
allait avoir de la gueule, j’en étais persuadé. La sonnerie du 
téléphone :
- Alors, 
ces religieuses ?
- Salut, 
Hildegarde. Les religieuses ? Au café !
- 
Quoi ?
- Je les 
préfère au café, au chocolat, non !
- Tu te 
sens bien ?
- Pas 
mal.
J’allais 
pas me mettre à lui raconter ma matinée, d’ailleurs,  elle m’aurait certainement pris pour un 
illuminé, et menteur en plus ! Je me disais que ses sous-vêtements comestibles 
étaient loin de valoir l’épais tissu de mon isalope extasiée ! 
Chap. 15 : Quand les anges démangent.
Héloïse 
était partie, j’étais resté comme un con à la regarder s’en aller, ce cul, 
putain de cul !, elle ne s’était pas retournée, seul son cul qui partageait, 
divisait et unissait tout le reste de son putain de châssis ! Je me disais que 
ça aurait pas été mal de rester encore un peu ensemble, pas pour baiser, non, 
d’ailleurs j’avais la queue dans un état !, non, simplement pour être ensemble, 
et puis je suis vraiment trop con, ouais, d’abord, qu’est-ce qu’on aurait foutu 
ensemble ? La seule chose que je savais d’Héloïse, c’est qu’elle avait un petit 
ami à la masse, un givré des collants de sa sœur qu’il s’enfilait dans le cul 
et..., j’ai déjà raconté ça, pas besoin d’y revenir. Bon, quoi d’autre ? Qu’elle 
travaillait à Fragrance shop, une des 
boutiques de Romain Mords-moi-l’noeud, et puis quoi d’autre ? En fait, je savais 
l’indispensable, d’elle, et de moi par rapport à elle : elle avait un putain de 
corps et j’étais dingue de son putain de corps ! Bon, quand même, deux ou trois 
petites choses :  quand on la limait, 
elle était expressive : Vas-y, baise-moi, défonce-moi ! Salaud, tu vas me faire 
jouir ! Tu vas me faire jouir, continue comme ça, mets ton doigt dans mon petit 
trou du cul, branle-moi le con ! Allez, laisse-moi de sucer les couilles ! Ah, 
comme tu la bouffes ma chatte, je vais décharger, tiens, prends ça, Ah, salaud, 
tiens, allez, tiens ! Y a pas à dire, elle était expressive ! Et puis, je savais 
aussi qu’elle aimait ça, bordel de dieu, pour ça, oui qu’elle aimait ça ! 
C’était suffisant. Je me souviens qu’un jour Néné m’avait demandé ce que je leur 
trouvais à mes branleuses à peine sevrées, je lui avais répondu que ça se voyait 
à l’œil nu, Oui, mais, en dehors de ça ? qu’il m’avait demandé, mais y avait pas 
d’en dehors de ça, j’avais aucune intention de m’installer en ménage, de leur 
faire un môme et d’entrer dans une sorte de rumeur morose de l’existence, 
c’était comme ma respiration, j’en prenais une bonne gorgée et la vie me 
paraissait moins pesante, mais y s’accrochait, Néné, et il me disait : Mais ça 
mène à quoi, et après ?, il était quand même comique, mon pote Néné, le but 
était inclus dans l’acte, comme au resto, service compris, y avait rien avant, 
rien après, ça menait à soi-même, et puis qu’il vienne pas trop me titiller les 
neurones, c’était quoi, hein, c’était quoi quand il passait des heures et des 
heures devant des matchs de foot, hein, c’était quoi !, moi je préférais tout 
simplement le frisson des culs, des nichons, des chattes, question d’émotion et 
d’esthétique ! Mais avec Héloïse, y avait un truc qui tournait pas rond ! Elle 
me trottait dans la cervelle à longueur de temps, qu’est-ce qu’elle pouvait bien 
avoir, cette môme, pour que ça me fasse cet effet-là ?
Chap. 14 : Putaparc
Pour mon 
article, il me restait à aller voir les personnes qui avaient accepté de me 
rencontrer : Sœur Angèle de l’Adoration, Lola de Valence et Catherine Durand. 
Deux jours plus tôt, j’étais allé explorer la faune putesque qui se réunit dans 
et autour de ce qu’aujourd’hui tout le monde appelle Putaparc, juste à la sortie 
de la ville. Plutôt que de me joindre à la file des reluqueurs, j’avais préféré 
faire ma petite promenade à pied. Putain, comme y en avait de la viande avachie, 
des gueules décorées à la petite vérole, des ventres à étages, des cuisses 
haltérophiliques, les muscles en moins ! Et je me demandais quel type de 
déglingué enfonçait se queue dans ça ! Cette humanité qui me donnait le 
plus souvent la gerbe, me faisait, à cet instant précis presque pitié, pas une 
pitié genre compassion, non, une pitié presque attendrie. Je suis un 
sentimental, j’en ai déjà touché deux mots, eh bien tout ça me remuait un peu et 
je me disais qu’elles seraient quand même mieux, tranquillement installées chez 
elles, à regarder la télé, à tricoter ou à donner un petit frisson masturbatoire 
à leur mari qui n’en avait certainement plus pour très longtemps ! Je m’approche 
de l’une d’elle :
Chap. 13 : Hymne à cette putain d’isalope sublime d’Héloïse.
Héloïse ! 
Sublime Héloïse ! Putain d’isalope sublime ! Putain de cul ! Putain de chatte ! 
Putain de nichons ! Putain de tout ! De Tout ! Même mon nez prenait un plaisir 
dingue à se frotter contre sa chatte ! Y avait pas d’abats, rien à jeter, tout 
était bon ! Et son nombril ! Chaque putain de centimètre carré de sa peau ! Même 
quand sa bouche avalait ma queue, elle avait la température idéale ! Et une 
langue, putain, sa langue ! Elle savait y faire ! Ses oreilles me plaisaient 
aussi, j’aurais aimé m’enfoncer dedans, j’aurais aimé qu’elle puisse jouir aussi 
par là ! Par ses trous de nez aussi ! Tout était bon chez cette putain d’isalope 
d’Héloïse ! Tout !





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